5.4

Galilée ou L'Amour de Dieu

Au XVIIe siècle, Urbain VIII (pape de 1623 à 1644), éduqué dans un collège jésuite, érudit, amateur de connaissances et de sciences et entre autres d'astronomie, ami de Galilée (1564-1642), curieux de ses travaux, s'inquiète vivement des conséquences dramatiques que pourraient avoir la défense de nouvelles théories scientifiques sur la crédibilité du dogme de l'Église, dont notamment la théorie de Nicolas Copernic qui contredit le géocentrisme défendu par l'Église. En tant que garant de l'équilibre catholique, et par appréhension de l'effondrement de la crédibilité du dogme catholique déjà gravement critiqué par le protestantisme, il demande personnellement à Galilée (qui se dit bon catholique) de prendre garde d'exposer ses travaux comme simples théories pour ne pas nuire par inadvertance au dogme de l'Église et à l'équilibre, selon lui, précaire du monde.
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