L'Irak entre Daech et milices chiites
Alors que les troupes américaines se retirent peu à peu d’Irak et que la pandémie de coronavirus frappe durement le pays, l’instabilité politique s’aggrave et les infrastructures, souvent modestes, peinent à résister. L’État islamique comme de nombreuses milices meurtrières profitent de ces faiblesses pour intensifier leurs attaques dans le nord du pays, semant la mort dans des villages où les habitants déplorent le manque de soutien des autorités. D’abord attribué à Daech, l’assassinat, en juillet 2020, du chercheur irakien Hicham al-Hachemi, spécialiste reconnu du djihadisme, serait en réalité l’œuvre de milices pro-iraniennes, souvent critiquées par l’universitaire. Ces groupes chiites seraient également responsables de la féroce répression des manifestations d’octobre 2019, qui dénonçaient la corruption et l’incurie du gouvernement.
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