Le nez à la fenêtre
« J’en étais arrivé à un point où le désespoir était devenu aussi confortable qu’un vieux fauteuil. Une chose douce, et chaude, où il fait bon s’endormir. Les traits de mon visage devenaient flous à moi-même. Je maigrissais à vue d’oeil. Après quelques mois, je ne tenais presque plus debout. (…) Il ne me resta bientôt plus rien, pas même l’envie d’espérer. J’étais en train de cesser d’exister et cette chose avait fini par devenir désirable. Et puis, c’est arrivé »...
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