Monsieur
L’existence de Jean d’Ormesson ressemble à un roman. Un roman solaire. Au soir de sa vie, l’écrivain se demande pourtant s’il a écrit le chef-d’œuvre qu’il portait en lui. Pour combler ce doute, il écrit sans répit. La dernière ligne posée, le livre achevé, son esprit vagabonde déjà à l’idée d’une nouvelle source d’inspiration. Un livre, encore un. Peut-être, le dernier. L’écriture n’est plus une fin, c’est un moyen. Une fuite en avant contre le temps. Le récit d’un crépuscule, celui d’un homme, d’un monde. Une quête d’éternité.