Nix
Les cartoons américains constituent le point de départ d'un nouveau travail de Martin Arnold. Des séquences de courts métrages sont à la base d'un processus de fragmentation, de déconstruction, de démantèlement et de répétition. Arnold utilise un divertissement familial et amusant pour créer des films avec des possibilités d'association ouvertes. Ses pièces, comme Hydra (2013), Charon (2013), Nix (2013) ou Self Control (2011), mettent en scène des personnages dont l'anatomie n'est plus reconnaissable en tant que telle, mais qui ressemblent plutôt à des marionnettes, télécommandées de l'extérieur. Des mains tremblantes, des langues qui dansent, des yeux qui clignotent et des bouches qui ronflent bougent comme des fantômes sur un fond noir profond rappelant un abîme, dans lequel les éléments corporels disparaissent sans cesse, pour réapparaître une fois de plus.