Vélodrame
Appliquant une technique d'animation image par image qui n'est pas sans rappeler l'esthétique picturale déjà adoptée dans Trois portraits d'un oiseau qui n'existe pas, Vélodrame met en scène un petit personnage baptisé Erde qui a la faculté d'entendre des voix. A défaut d'être divines, ces voix sont surtout des messages publicitaires immanents qui semblent ne plus avoir besoin de poste récepteur pour être entendues. Allergique à ce flux publicitaire incessant, notre personnage tente de fuir à bicyclette les effets néfastes des images et des slogans qui les accompagnent.